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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 12:06

 

Lundi 05 Décembre 2011

 

 

NOUILLES AU SOBA
de Hitomitsu Wada

 

Recette pour 5 personnes

400 g farine de sarrasin (80% avec peau)

100 g farine de blé (Spécial pain)

220 g eau froide (ou oeufs)

pas de sel

 

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Matériel :

Un grand cul de poule

Rouleau à pâtisserie

Balance

Couteau type éminceur

Planche en bois

Tamis

 

PROCEDE :

 

1/Mettre les deux farines ensemble, mélanger du bout des doigts

Verser 90%  de l’eau, faire un sablage.

Mettre l’eau en fonction de la consistance (comme une pâte à pain)

Ne pas appuyer afin que l’eau s’incorpore bien.

N.B : mettre moins d’eau si l’on utilise une machine à pâte.

 

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Malaxer jusqu’à ce que ce soit homogène.

Façonner la pâte comme un ‘Kesodachi’ = nombril.

Mettre le pouce à l’intérieur en formant un cône, rabattre la pâte.

Enlever l’air, le gluten a gonflé.

 

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Ne pas laisser reposer.

 

2/ Etaler en direct. Fleurer avec farine de blé.

 

 

 

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Appuyer avec la paume de la main en rond comme une pizza.

 

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Procéder rapidement afin que cela ne sèche pas.

Etaler au rouleau en carré.

Ne jamais la retourner.

 

Rouler la pâte autour du rouleau afin d’abaisser un peu plus sur les côtés.

Etaler d’1/4 de tour à chaque fois et recommencer.

Faire un beau carré

 

 

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3/Pliage & taillage

Plier en fonction de la taille de la lame du couteau utilisée.

N.B : on peut garder la pâton un jour avant d’abaisser.

On peut retravailler les parures.

 

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4/ Cuisson

50 secondes dans de l’eau salée

les nouilles gonflent 1,5 fois après cuisson.

Laver les nouilles une fois débarrasser dans les glaçons (afin d’enlever le surplus de farine).

Si on veut garder les sobas une fois taillées et crues, il faut mettre moins d’eau au départ.

 

 

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5/ Service

Les nouilles au soba se servent le plus souvent accompagnées de :

 

SI SERVI CHAUD

-  9 cuillères de dashi (à base de bonite qui est un peu acide ou de thon séché) mélangées à 1 cuillère de sauce soja sucrée

 

SI SERVI FROID

-  3 cuillères de dashi (à base de bonite qui est un peu acide ou de thon séché) mélangées à 1 cuillère de sauce soja sucrée

 

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L'épaisseur idéale

 

 

A savoir :

Les japonais boivent l’eau de cuisson des sobas chaude, qui est très riche en gluten et a un très bon goût de sarrasin.

Ils consomment également les sobas frits ou en sucré.

Normalement, il faut 10 minutes de réalisation totale entre le temps où l’on mélange la pâte et celui où on les taille.

 

 

 

6/Dégustation

 

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  Merci au super Soba "SENSEI" (professeur)!

 

 

 

 

 

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 09:38

 

Mercredi 30 Novembre 2011

 

Dîner au Restaurant Nagomi à Abuta en compagnie de Sosuke et sa femme Maki.

 

Nous avions sympathisé avec le chef Hiro à de nombreuses reprises lors de soirées Bras K'C (car il y avait notamment préparés de délicieux sushis) et nous avons plus particulièrement  appris à le connaître lors d'un barbecue au mois d'août (voir article précédent).

Nous l'avions invité par la suite au restaurant Michel Bras Toya au déjeuner.

 

De ce fait,  il souhaitait nous rendre la pareille.

 

Ce fut un véritable repas gastronomique japonais!! Que des petites portions.... un vrai régal même s'il est vrai que j'ai un peu "tiqué" sur certains plats!

Hiro est pour nous un des meilleurs cuisiniers japonais que nous ayons eu la chance de rencontrer.

Il maîtrise toutes les spécialités et techniques de la cuisine traditionnelle japonaise : sushis, sashimis, nouilles au soba, yakitori, bouillon dachi , tofu etc.

 

 

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   DSC08788 La carte bien fournie de son restaurant

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  En accompagnement de ce menu spécial : un vin blanc japonais. pas mal...

 

 

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en guise d'amuse-bouche...   Crabe , kani                                  Laitances de cabillaud crues

 

 

A savoir que les laitances de poisson sont par définition :

 

Sperme des poissons mâles formant une substance blanche et molle ressemblant à du lait caillé.

Pas très appétissant non? je vous avouerai qu'Hiro les avait spécialement cuites pour moi mais je n'ai quand même pas réussi à les manger!

 J'ai bien évidemment goûté par respect.... mais sans succès.

 

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 Navet et radis

 

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 Toute la vaisselle utilisée est faite main par la belle-mère de Hiro qui a un magazin à Date.

 

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 Kinki (poisson très gras d'Hokkaïdo, sa chair est exquise) garni d'oeufs en cette période de reproduction... que bien évidemment les japonais consomment et rafolent. Cela fait des fils comme de l'aligot!

Le poisson était accompagné de salsifits frits

 

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 Gaya frit entier                                                               Maki qui déguste avec grand plaisir son "aligot d'ici"

 

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Plat traditionnel chinois : riz soufflé, chou petsai, germes de soja et crevettes. Délicieux

 

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Cochon à la tomate pour moi et sushis pour Johan (calamar, daurade etc.)

 

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Nouilles au sarrasin, les "sobas" façon bolognaise très épicé

 

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Oeuf cuit dans de la sauce soja

 

 

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En guise de dessert :crème de  tofu/sauce caramel, glace châtaigne et liqueur de  prune faite maison

 

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Maki & Sosuke

 

Nous avons passé une agréable soirée autour d'un superbe dîner préparé avec soin et amour par Hiro.

Nous garderons un très bon souvenir de tout ce que nous avons dégusté.

 

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 03:30

Mercredi 02 Février 2011

 

3 Personnes quittent le restaurant Michel Bras Toya Japon en ce mois de février 2011 :

 

 - Yoshi, que l'on a connu en France et avec qui on a travaillé une saison d'hiver à Courchevel à la Sivolière en 2007, nous lui avions proposé une place de commis en cuisine ici et il est resté deux ans ici

 

- Naoki qui est le plus ancien des employés de Michel Bras Toya Japon, il aura fait l'ouverture du restaurant en 2002 et part travailler à Sapporo

 

- Atsuo, le chef sommelier aura travaillé deux ans ici et part ouvrir son entreprise de négociant en vin à Sapporo, la plus grosse "perte" pour l'entreprise, il parle merveilleusement le français (peut-être même mieux que vous et moi!) et est un professionnel hors paire du vin, à la base il est ingénieur agronome et a vécu 12 ans en France

 

 

 

Nous avons dîné au restaurant de Date Tsubohachi : voir aticle Bye Bye Party de Rhuichi en mars 2010

 

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Départ en bus tous ensemble : un service extra proposé par le restaurant lui-même! il est venu nous chercher à Toyoura, a pris d'autres personnes sur la route à Abuta, Date et nous a rammené après.

 

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Le beau gosse de la soirée....

 

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 Magnifique composition de sashimis dans un bateau : noix de St Jacques, thon, saumon, calamar, crevettes, différentes variétés d'algues et bien sûr wasabi et gingembre confit

 

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Petite salade de lard et tomate/Assortiment de viandes et beignet d'huîtres frits

 

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 Pommes de terre frites, edamamé (leur cacahuète à eux )

 

Les edamame (枝豆) sont une préparation de fèves de soja vert, d'origine japonaise, qui se consomment aussi à Hawaii et en Corée. Ce plat est souvent servi dans les restaurants japonais en guise d'apéritif en accompagnement avec de la bière.

 

edamame

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Yakitori de porc/Algues rouges er un poisson très très bizarre pas du tout appétissant..... je passe mon tour sur ce coup là....

 

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  Les boissons sont à volonté durant 1h30

 

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 Un plat coréen très épicé à base de porc, champignons, choux, piment, tofu....

On finit la cuisson en ajoutant des oeufs entiers battus et du riz.

 

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 les desserts ne sont, malheureusement pour moi, pas leur spécialité!

 

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 Kazuma n'hésite pas à se resservir!

 

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Les langues se délient après un bon repas...

 

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 Le discours de chacun.... Yoshi n'est pas très loquace! contrairement à Atsuo qui est un grand orateur...

 

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Naoki fait la courbette à tout le monde et trace le bilan de toutes ces années

Ce qui est curieux au Japon c'est que dans leur discours ils racontent leur parcours, ce qu'ils ont fait dans l'entreprise mais en aucun cas ne remercie ou ne sont reconnaissant . Tout l'inverse de nous!

 

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La photo avec le chef

 

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  la photo souvenir des 3 ensemble

 

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Dur dur le retour en bus pour certains.... après quelques bières!! pourtant il n'est que 21H

 la soirée ne devrait que commencer mais non au Japon c'est déjà fini!

Nous avons commencé le début du repas à 18H.

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 03:52

 

 

MERCREDI 19 JANVIER 2011

 

Quelques photos prises à Sapporo la semaine dernière

 

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La Tour TV

 

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 Un parc de stationnnement que j'ai trouvé assez original...

 

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 Un coiffeur

 

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Les rues en plein centre ville.... pour vous dire comment il n'est pas évident de circuler et encore moins de voir les signalisations horizontales!

 

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 un vélo en stationnement!

 

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elles sont les reines de Toyoura, sa spécialité... les noix de St Jacques

 

MERCREDI 26 JANVIER 2011 

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Comme chacun sait les japonais sont les rois de l'emballage, des pliages (origammis...)etc.  alors à l'approche de la St Valentin je ne vous raconte pas tout ce qui est mis en vente!!*

des rayons entiers de boîtes à chocolat, cartes, moules à chocolat etc...

On dit déjà en France que la St Valentin est une fête commerciale mais alors au Japon, vous n'imaginez même pas l'importance que cette fête !! c'est beaucoup plus mis en avant que Noël!

J'ai été "estomaquée" de voir tout ça! malheureusement je n'ai pas pris trop de photos... pas évident de sortir son appareil photo en plein millieu du magazin.

 

La tradition veut que les femmes offrent aux hommes une boîte de chocoltas le 14 février.

 

 

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Une boulangerie apparemment française assez curieuse... qui se prénomme Johan!! c'est tellement rare de voir écrire son nom de la même manière et qui plus est au Japon.

 

 

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 La préparation du festival de la neige 2011  

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Nous nous sommes gentiment fait" jeter" alors que nous nous approchions pour prendre des photos.

L'entrée est pour l'instant interdite au public.

 

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 Ce sont les militaires qui sont en charge de la sculpture des monuments en neige.

 assez spectaculaire je dois dire! de part la taille, les détails, le nombre de personnes qui s'adonnent à la tâche...

 

 

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Un petit délire au supermarché... Johan fait semblant d'acheter sa "dose quotidienne" de SHOSHU! soit un bidon en plastique de 4 litres! très commun ici étant donné que c'est la boisson locale.

Prononcez "chotchou" ! Les alcools japonais peuvent rarement rivaliser de popularité avec l’incontournable saké… Pourtant, avec un nom si craquant, vous allez bien vous intéresser à lui...

 

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Si l'on vous dit "alcool japonais" dans les mots croisés, vous répondez spontanément "saké", alors qu'en réalité, ce terme signifie seulement "alcool" en japonais et qu'il en existe plusieurs dizaines de sortes différentes. Imaginez dès lors toute la diversité d'alcool qu'il nous reste à découvrir ! Le shoshu serait un bon début !  

Le shoshu, une saké boisson!!


Pour vous informer un peu plus :


Composition du shoshu :

Le "chotchou" signifie littéralement "brûler" et "concentrer" : il n'y a qu'un pas pour comprendre qu'il s'agit d'une eau-de-vie. Pas moins de soixante matières premières différentes peuvent en constituer la base ! Cependant, on le trouve principalement à base de riz, de patates douces ou de blé
Le "chotchou" procède dès lors de techniques d'obtention différentes :
- Distillé plusieurs fois, c'est le "shochu korhui" : on l'utilise pour les cocktails et pour les bases de liqueur et on le surnomme souvent la vodka japonaise.
- Distillé une seules fois, c'est le "shochu otsurui" ou "honkaku" (le "shoshu" authentique) : celui-ci préserve les saveurs des matières premières et s'appréciera seul.

Pour les amateurs de whisky, on peut rapprocher le shoshu korhui du whisky de grain, et le honkaku du whisky pur malt.
Comme pour le saké, la caractéristique première est l'utilisation d'une enzyme de démarrage apellée koji (du riz malté), celle-ci est adjointe à de la levure pour lancer le processus de fermentation. Ce qui explique un goût unique et le nom de shoshu.

Un shoshu à base de riz développe un goût très riche, très doux et très parfumé.
Un shoshu de blé, est très différent, mais toujours marqué par de la douceur. S'il est vieilli en fût de chêne il développera une saveur vanillée et une légère couleur ambrée. 
Le shoshu à base de patates douces offre quant à lui une saveur inhabituelle pour un alcool, agréablement sucré, gras, proche de l'odeur de confiserie, on le reconnaîtrait à l'aveugle !
Mais on peut trouver du shoshu à base de dattes, de piment, de sarasin, ou encore de sésame.

Cette variété ne fait que s'accentuer suivant l'âge de l'alcool puisqu'il existe aussi 3 processus de vieillissement :
- En fûts de chêne : les tanins du bois apportent parfum et couleur,
- En pots de céramique : leur porosité permet de donner un goût léger au shoshu,
- En cuves d'acier inoxydable ou de fer émaillé : il y a intègre conservation des goûts distinctifs des matières premières.

Consommation :

Son histoire ferait remonter ses origines au 13ème siècle sur l'île de Kyushu, au Sud du Japon. C'est au 15ème siècle qu'il s'exporte à travers le monde. Mais ce n'est que depuis quelques années qu'il déchaîne les passions : au Japon, il est encore plus apprécié que la bière ou même le saké !

Le shoshu se boit comme on veut, quand on veut, où on veut ! Avant, après, pendant le repas. Chaud, froid, glacé, sec ou accompagné de glace pilée. Il fait fureur en cocktail, le s Japonais le boivent avec du thé vert, du jus de gingembre ou du wasabi ! Il peut constituer un cocktail à l'eau : juste coupé d'eau ! Il se marie très bien avec des saveurs fraîches et acidulées comme le Midori (une liqueur verte de melon), du jus de pamplemousse (Chu Hai) ou de citron. Le shoshu se marie souvent avec du Calpis, une boisson très populaire au Japon, à base d'eau, de lait écrémé et de ferments lactiques, parfois additionnée de fruits ou d'alcool, peu populaire en Angleterre, on le prononce Cow Piss...
Peu importe le contenant : on peut boire le shoshu dans des verres ou dans des tasses !
Libre à vous ensuite d'inclure cet alcool dans la préparation d'assaisonnements, ou pour accompagner viande et fruits de la mer.

Découvrez alors le "chotchou" à travers la marque Zipang, la plus répandue au Japon et que l'on peut également trouver en France (au Bon Marché), sinon rendez-vous au Workshop ISSé, 11 rue Saint Augustin, à Paris dans le 2e arrondissement, afin de découvrir les trésors des bars japonais !






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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 16:09

 

 Cet article vous présente quelques spécifités japonaises en tout genre.

 

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L'emballage... un vrai art ici!

 

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 Les gâteaux sont emballés individuellement, chacun dans une petite barquette et avec un bâtonnet en bois lui aussi enveloppé individuellement... Joli certes mais pas très écologique tout ça!!

 

 Il est très commun que les clients qui viennent manger au restaurant (le plus souvent les habitués) offrent des boîtes de gâteau comme celle-ci pour l'équipe.

 

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 c'est une spécialité appelé mochi, servi avec un sirop de sucre noir.

 

 Le mochi (?) est une préparation à base de riz gluant qui accompagne de nombreuses recettes au Japon. On l'appelle dango mochi ou simplement dango (団子?) lorsqu'il prend la forme de boulettes. Le mochi est obtenu par pétrissage de riz gluant cuit, prenant alors l'aspect d'une pâte particulièrement visqueuse

 

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Même en soirée les japonais s'assoient de cette manière, ils sont habitués mais je vous assure que nous en tant qu'occidentaux on ne tient pas longtemps dans cette posture...

On se déchausse aussi bien évidemment pour être sur le tatami.

 

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Leur "cacahuète" à eux pour l'apéro... du calamar séché accompagné d'un sachet de mayonnaise

  

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Ah ! la France! les japonais l'adorent et elle est représentée partout.

Ci-dessus une affiche que l'on a vu à notre banque pour une nouvelle monnaie de collection sur les Misérables à la Monnaie de Paris.

 

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 11:30
 

 

Lundi 10 Janvier 2011

 

 

Kanako est une des filles qui travaille avec moi en pâtisserie, elle est demi-chef de partie, a travaillé 3 ans en France et parle très bien la langue.

Elle tenait à tout prix à m'inviter dans sa petite chambre de dormitory (sorte de dortoir où chaque employé du Windsor Hotel a droit à une chambre).

Le dortoir des filles est séparé de celui des garçons et bien évidemment ils n'ont pas le droit, sous peine de sanction, de s'introduire dans le dortoir du sexe opposé... pour les japonais, le règlement est respecté à la lettre, je ne sais pas si cela serait le cas en France?

 

J'ai passé un agréable moment en sa compagnie et elle m'a appris à faire des makis!! (sushis en rouleau)

 

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Elle avait mis les petits plats dans les gras comme on dit... Champagne et petits canapés

 

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 Sa chambre est aussi appelé le "Kanako's Bar", elle adore l'alcool et ne s'en cache pas!! Elle invite quasiment tous les soirs des copines à venir boire un verre avec elle.

J'avoue qu'il arrive des fois où elle arrive au travail le lendemain pas très fraîche!!

 

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Les chambres ne sont vraiment pas grandes, mais chacun l'aménage comme il veut, celle de Kanako est plutôt bien agencée. L'hôtel fournit le lit, le chauffage, l'armoire....

 

Elle a un petit coin salon, un mini-coin cuisine avec frigo, four/micro-onde, une plaque électrique, placard, évier, une petite pièce d'eau avec wc (ils ont à leur disposition des grands bains communs à l'extérieur de leur chambre, c'est vraiment leur culture et je sais que Kanako préfère par exemple aller se laver dans les bains communs plutôt que dans la douche de sa chambre!)

Moi j'aurai beaucoup de mal mais bon...

 

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Le riz est simplement cuit au rice-cooker avec un peu de sel, il est mélangé ensuite avec du vinaigre de riz et on le mélange à la cuillère pour le refroidir.

 

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La découpe du saumon et d'une variété de ciboule.

 

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Ensuite, on dépose une feuille de nori (algue séchée) sur un petit tapis pour aider à rouler.

 On garnit la feuille de nori, du riz qui est très collant (il faut s'humidifier les doigts sous de l'eau froide régulièrement pour le répartir correctement), on y dépose le filet de saumon taillé, du thon rouge haché et la ciboule ciselée.

 

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 Le maki est prêt à être roulé

 

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Et voilà le résultat... délicieux! très simple à réaliser et bon pour la santé, digeste comme jamais

 

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Les makis se dégustent bien évidemment avec l'indispensable sauce soja et une touche de wasabi!

 

Ca y est me voilà formée pour en refaire à la maison et me perfectionner (essayer d'en faire des carrés, avec du concombre au millieu etc.)

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 10:45

 

 

Cet article présente des choses diverses et variées bien particulières aux japonais

 

 Quelques produits...

 

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Le crabe Taraba, très apprécié par les japonais et aussi un peu aux produits de luxe.

 Johan en a la carte en ce moment.

 

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Le kani appartient à la famille des « brachyura », mais certaines sortes de kani sont aussi de la famille des « Paguloidea ».
Les Japonais aiment beaucoup le kani. On trouve dans un livre du 8ème siècle la preuve que les Japonais en consommaient déjà à cette époque.
On peut récolter soi-même certains kani dans les régions côtières du Japon, mais tous les kani sont assez chers, à cause des limitations réglementaires de la récolte.

       
       
   

Zuwaï-gani : Il change de nom selon la région : Echizen-gani (dans la région de Fukui), Matsuba-gani (dans la région de Sanin). Il est récolté dans la mer du Japon et le littoral de la région de Tôhoku (au nord de Honshu). La carapace de femelle est deux fois moins grande que celle du mâle, mais sa chair est plus épaisse et délicieuse.

   
         

Ké-gani : Il est récolté dans le littoral de l’océan pacifique. Comme il a une certaine pilosité (), on le nomme « ké-gani ». Le goût de sa chair est doux.
Taraba-gani : Il ne vit pas dans la mer de plus de 10 dégrés. On le récolte dans le nord de l’océan pacifique. Le taraba-gani appartient à la famille des paguloidea. Normalement, on mange la chair de ses péréiopodes.
Hanasaki-gani : Il appartient à la famille des paguloidea. Il est récolté typiquement dans le littoral de ville « Nemuro », à l’est d’Hokkaido.

Au japon, ses œufs et son foie (miso) sont très appréciés.
On utilise le kani comme un ingrédient pour certains plats, mais on préfère parfois le manger simplement, en le faisant cuire

 
                       

 

                                                            

Les sushis.... L'offre du Réveillon de Noël, un plateau d'assortiments de 51 sushis pour 3/4 personnes.

Un replas complet!

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 Le port du masque

 

Quand ils sont malades. je trouve que c'est une très bonne chose, que l'on devrait leur copier!!

Etant donné qu'en ce moment le virus de la grippe circule, 4 personnes sur 10 en cuisine, toussent....

 

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 Les faux gâteaux

 

Celui-là a été fabriqué par le chef pâtissier de l'hôtel pour un anniversaire de mariage, le socle est en polysthyrène, le glaçage et les macarons sont en revanche comestibles. Il a été conçu sur demande d'un client qui souhaitait prendre une photo au restaurant devant le gâteau avant de repartir avec le vrai pour le déguster à la maison.

 

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:53

 

 

Johan a eu envie de se mettre à apprendre à faire du tofu. En se renseiggnat un  peu auprès des cuisiniers, il s'est rendu compte que ce n'était pas vraiment compliqué à réaliser. Pour fabriquer du tofu, il faut du lait de soja et  un coagulant naturel. C'est tout!!

 

 

Le tofu (prononcer "tofou", 豆腐 ou 荳腐, dòufu (transcription pinyin), prononcer /dôfou/, avec un o long), d'origine chinoise, est une pâte blanche peu odorante, issue du caillage du lait de soja (tonyu) grâce à du nigari, du jus de citron, du sel, ou du vinaigre.

Composante importante de l'alimentation asiatique, le tofu existe sous de nombreuses formes (séché, fumé, en feuilles ou en blocs, poilu, aux herbes ...).

Il est très en vogue aujourd'hui dans les pays occidentaux notamment chez les végétariens et végétaliens.

 

Il se cuisine seul, coupé en dés, frit ou en mélange dans des salades, dans la soupe ou émietté dans des galettes avec des légumes et des céréales.

 

 

 

 

La fabrication en quelques étapes :

 

1/ Faire chauffer le lait de soja à 80 degrés. Ajouter le coagulant salé, appellé nigari qui n'est autre que du chlorure de magnésium. Laisser cailler penadnt 10 à 15 minutes.

 

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2/ Mettre à égoutter le lait de soja coagulé, puis presser afin d'extraire le "petit lait". surtout, ne pas jeter ce petit lait car c'est un excellent assaisonnement plein de bonnes vertues!!

 

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Johan et son "prof" de tofu : Youhei

 

 

 

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3/ Une fois le tofu bien pressé, le mouler de la forme désirée (généralement dans une petite barquette rectangle)^. mettre à prendre au frigo plusieurs heures.

 

4/ Démouler et couper en petits cubes. le tofu est prêt à être dégusté!!

 

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La fabrication

 

Le Tofu est obtenu par la coagulation du « lait de soja » suivi du pressage des grumeaux obtenus. Du pressage, on obtient un liquide jaune "petit lait", contenant des protéines solubles, des minéraux et des vitamines. Ce liquide est précieux et ne devrait pas être jeté (un assaisonnement judicieux et il peut servir comme bouillon, ou encore comme base de soupe). Le lait de soja est obtenu lui en faisant tremper des graines de soja que l'on moud puis que l'on fait bouillir avant de les égoutter. On utilise plus rarement des graines fraîches. Le lait de soja est une émulsion de protéines et d'huile dont la coagulation est obtenue par ajout de coagulants de deux types : sels ou acides. L'usage d'enzymes est envisagé pour produire du tofu ferme ou soyeux.

 

 

Les différents coagulants salés

  • Nigari, lushui (Complet : 鹵水, 滷水; simplifié : en Chinois) (Chlorure de magnésium, Chlorure de calcium) : les coagulants traditionnels de la préparation du tofu. Ces coagulants ont un effet sur les protéines du soja et produisent un tofu tendre et moelleux. Au Japon, le nigari (chlorure de magnésium) est extrait de l'eau de mer après que le chlorure de sodium (sel de cuisine) s'est déposé par évaporation, ce sel est appelé lushui en Chine. À cause de son mode de préparation à partir de l'eau de mer, ce sel contient diverses quantités de sulfate de magnésium, de chlorure de potassium et de chlorure de calcium, ainsi que des traces de tous les autres sels contenus dans l'eau. Bien que le mot japonais nigari dérive d'un mot qui signifie amer, ce sel ne donne pas de goût au tofu obtenu. Le chlorure de calcium est utilisé couramment en Amérique du Nord. De l'eau de mer fraîche peut être utilisée comme coagulant.
  • Sulfate de calcium (anhydrite) : le coagulant le plus couramment utilisé pour produire industriellement du tofu de style chinois. Le tofu obtenu est tendre et de texture fragile. Ce coagulant n'apporte pas de goût au tofu mais il l'enrichit en calcium, un composé important pour lutter contre l'ostéoporose. Le plâtre est une source courante et bon marché de sulfate de calcium utilisée industriellement qui permet aux producteurs de faire valoir l'apport en calcium comme argument commercial. Contrairement au nigari et au lushui, fortement soluble dans l'eau, le gypse est peu soluble et son mode d'action diffère de celui des coagulants traditionnels

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 09:42

 

Gâteau au thé vert macha et haricots rouges

 

Les haricots rouges sont une spécialité d'Hokkaïdo et sont très utilisés en "pâte" pour les desserts. Ils sont d'abord blanchis dans de l'eau bouillante puis cuit à la vapeur à 90 degrés durant 1h30/2h environ.

Kanaki, qui travaille en pâtisserie avec moi, a réalisé un gateau roulé pour le barbecue de M. & Mme Kimura qui a eu lieu le 06 octobre 2010 (voir article précédent).

 

Le haricot azuki [prononcé "adzouki"], ou haricot rouge du Japon (Vigna angularis) est une espèce de plante annuelle grimpante de la famille des Fabaceae. Elle est largement cultivée en Asie orientale pour ses graines comestibles. C'est l'une des espèces de haricots rouges les plus savoureuses et les plus consommées tant en cuisine qu'en pâtisserie asiatique.

Les variétés les plus communes dans le Nord-Est de l'Asie ont des graines uniformément rouges, mais il en existe à graines blanches, noires, grises ou tachetées de diverses couleurs.

Des études génétiques montrent que la première domestication du haricot azuki s'est produite dans l'Himalaya. Il est cultivé en Chine et en Corée depuis l'an 1000 av. J. C.. Importé par la suite au Japon, il y est actuellement la légumineuse la plus populaire après le soja.

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Dans les cuisines chinoise, vietnamienne , japonaise et coréenne, les haricots azuki sont presque toujours consommés sucrés, bouillis avec du sucre, et consommés tels quels ou pétris pour donner une pâte plus ou moins consistante. C'est un ingrédient très couramment utilisé dans ces trois cuisines.

La pâte d'azuki est utilisée dans différentes recettes chinoises, telles que tangyuan, zongzi, yuèbĭng, baozi.

Elle est aussi consommée telle quelle, comme une pâte de fruits confits de grande finesse de goût : yōkan japonais, ou détaillée en cubes dans des entremets avec de la gelée d'agar-agar comme l'an-mitsu) et surtout pour fourrer de nombreux gâteaux japonais tels que dorayaki ou taiyaki (gaufres), manjū (brioches fourrées cuites à la vapeur), mochi (gâteaux de riz gluant), daifuku, etc.

Une version plus liquide, où les azuki sont bouillis avec du sucre, des graines de lotus et des zestes d'orange, permet de préparer un plat sucré appelé « soupe d'azuki ».

Les haricots azuki sont aussi couramment consommés sous forme de graines germées, ou infusés dans l'eau chaude.

Au Japon, le riz cuit en mélange avec des haricots azuki (赤飯, sekihan) est traditionnellement préparé pour les repas de fêtes, le mariage de rouge et de blanc étant le symbole du pays (drapeau) mais aussi de l'opulence.

La purée d'azuki sert également à préparer l'amanattō, et pour fourrer certaines crèmes glacées.

 

  Voici la recette :

 

 

Le matcha ( 抹茶, matcha? prononcé au Japon  [mat.tɕa]), occasionnellement écrit maccha[1], est une poudre très fine de thé vert moulu, qui a été broyé entre deux pierres. Il est utilisé pour la cérémonie du thé japonaise et comme colorant ou arôme naturel avec des aliments tels que le mochi, les soba, la crème glacée au thé vert et une variété de wagashi ( 和菓子, des pâtisseries japonaises?). La région la plus réputée pour son matcha est Nishio, dans la préfecture d'Aichi ; le matcha de Nishio est appelé Nishiocha.

Le matcha est généralement assez cher comparé à d'autres formes de thé, bien que son prix dépende de sa qualité. Il peut être difficile à trouver hors du Japon, comme peuvent l'être les instruments utilisés traditionnellement pour le préparer et le consommer

 

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Biscuit thé vert

180 g jaunes d'oeufs

135 g sucre semoule

Blanchir ensemble dans un cul de poule.

270 g blancs d'oeufs

135 g sucre semoule

Ajouter la meringue française

240 g farine

30 g poudre de macha

Ajouter les poudres tamisées ensemble au mélange précédent.

Coucher le biscuit à la poche à douille unie sur deux plaques de 40X30 cm.

Cuire envrion 5 à 7 minutes à 190 degrés.

 

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Haricots rouges

Mettre à tremper les haricots une nuit dans de l'eau froide.

Cuire 2 h au four vapeur à 100 degrés; puis ajouter 300 g de sucre semoule.

Débarrasser dans un bac , mettre de l'eau froide à niveau des haricots,puis changer l'eau deux ou trois fois.

Ajouter le sirop (100 g eau + 50 g sucre semoule).

 

Chantilly

Monter 200 g de crème à 45% Matière grasse avec 12 g sucre semoule.

 

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Mousse thé vert

143 g lait

29 g jaunes d'oeufs

29 g sucre semoule

8 g poudre macha

4,5 g gélatine

135 g crème

30g blancs d'oeufs +9 g sucre semoule = meringue

47 g sucre semoule + 20 g eau = sucre cuit

Réaliser une crème anglaise, ajouter la gélatine, puis la crème fouettée et la meringue italienne.

 

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Rouler le gâteau comme ceci. réserver au frigo une nuit et découper en tranches épaisses le lendemain.

 

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Bonne dégustation!!

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 10:41

 

 

Le shintoïsme ou shinto (神道, shintō?, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») est la religion fondamentale la plus ancienne du Japon, liée particulièrement à sa mythologie. Le terme shintō , lecture sino-japonaise, ou kami no michi « chemin vers les dieux », est apparu pour différencier cette vieille religion du bouddhisme « importé » au Japon au VIe siècle.

 

Au Japon, la religion tisse une riche tapisserie de traditions et de croyances, qui n'a fait que s'étendre depuis plus de deux mille ans. En général, les japonais ne choisissent pas entre leurs religions mais, comme les Chinois, en observent plusieurs suivant les occasions et les buts poursuivis. Tous partagent toutefois le sens du sacré insufflé par la nature, le respect des ancêtres associé à un lien familial fort, le goût des fêtes et des cultes locaux, enfin la conscience d'un rapport étroit entre la religion et l'unité nationale.

 

 

Introduction au Shintoïsme.

 

 

Le Soleil, symbole du Japon.

 

Le Shintoïsme est la plus ancienne religion du Japon. Il remonte à l'époque Yayoi qui dura six siècles, du 3ème siècle avant au  3ème siècle après notre ère. Le Yayoi a succédé à l'époque Jômon, datant de 8 000 ans. Le terme Yayoi désigne la culture du Chalcolithique japonais qui vit les débuts de l'âge du bronze et de l'âge du fer. C'est le nom du quartier de Tôkyô où en furent découverts les premiers vestiges. Le mot Shintô est dérivé des racines chinoise shen et tao qui évoquent un cheminement vers les dieux. L'équivalent japonais traditionnel est le terme kami-no-michi qui a la même signification. Les divinités vénérées par les adeptes du shintô sont les kami dont trois mille sanctuaires, ou "jinja", parsèment le Japon. Les kami sont innombrables. Il y en aurait des millions car le terme désigne toutes les manifestations des forces ou les énergies actives ou latentes dans la nature. On peut même considérer que chacun peut invoquer un kami personnel.

 

Le Japon, pays des dieux.  Le Mont Fujiyama.

 

 

 

 

 

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La coutume veut que l'on se lave les mains et qu'on boive un godet d'eau bénite avant d'accéder au temple.

 

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SAMEDI 10 AVRIL 2010

 

Nous avons eu la chance de pouvoir assister à une cérémonie de mariage dans un temple de Sapporo.

 

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Les mariés

 

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La bénédiction

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La famille proche des mariés

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